Mes demoiselles les girafes...
Voilà quelques temps que je vous dévoile un peu ma vie et je ne vous ai jamais parlé de mes deux grandes passions. J’en ai comme tout le monde. Dans un premier je vais vous parler de ma toute première celle des girafes. Et oui, elles me font craquer ! La deuxième étant le personnage de Bouriquet dans winie l’ourson, mais ça on en parlera plus tard.
Ma passion a commencée alors que je visitais le zoo de Beauval. Un été avec mes parents et de la famille. Lorsque nous sommes arrivés devant le parc au girafe je suis restée scotchée pendant je ne sais pas combien de temps devant ces grandes dames… Elles sont tellement majesteuses, magnifiques et silencieuses…
Voici une petite présentation de cet animal pour ceux qui ne s’y serait jamais intéressé :
Ma passion a commencée alors que je visitais le zoo de Beauval. Un été avec mes parents et de la famille. Lorsque nous sommes arrivés devant le parc au girafe je suis restée scotchée pendant je ne sais pas combien de temps devant ces grandes dames… Elles sont tellement majesteuses, magnifiques et silencieuses…
Voici une petite présentation de cet animal pour ceux qui ne s’y serait jamais intéressé :
La girafe (Giraffa camelopardalis) est un mammifère ongulé artiodactyle et ruminant, originaire des savanes africaines et répandue du Tchad jusqu'en Afrique du Sud. Le mot girafe vient de l'arabe zarâfa.
Au terme de millions d'années d'évolution, la girafe a acquis une anatomie unique lui permettant d'accomplir des performances physiques pour brouter la cime des arbres.
Chez les Grecs, la girafe passait pour la fille du chameau et du léopard.
Le sage arabe Al-Qazwini dit d'elle : « Sachant qu'elle se nourrirait dans les arbres, Allah lui donna des membres antérieurs plus longs que les postérieurs ». Elle a été décrite, pour la première fois en France, par Pierre Belon (1517-1564)
En 1809, Lamarck pensait qu'à force d'allonger le cou, elle avait transmis ce trait à sa descendance. En 1872, Darwin pensait que son long cou était dû à une sélection liée aux périodes de famines, où un ou deux pouces faisaient la différence et permettaient de survivre.
Au terme de millions d'années d'évolution, la girafe a acquis une anatomie unique lui permettant d'accomplir des performances physiques pour brouter la cime des arbres.
Chez les Grecs, la girafe passait pour la fille du chameau et du léopard.
Le sage arabe Al-Qazwini dit d'elle : « Sachant qu'elle se nourrirait dans les arbres, Allah lui donna des membres antérieurs plus longs que les postérieurs ». Elle a été décrite, pour la première fois en France, par Pierre Belon (1517-1564)
En 1809, Lamarck pensait qu'à force d'allonger le cou, elle avait transmis ce trait à sa descendance. En 1872, Darwin pensait que son long cou était dû à une sélection liée aux périodes de famines, où un ou deux pouces faisaient la différence et permettaient de survivre.
Caractéristiques
Il s'agit de l'animal le plus grand en hauteur, pouvant, grâce à son cou tout en longueur, atteindre jusqu'à 5,50 m ou même 5,80 m. Cependant celui-ci ne comporte pas plus de vertèbres (7) que celui des autres animaux (ou que l'homme).
Son poids est de 950 à 1100 kilogrammes pour les femelles et peut aller jusqu'à 1500 kg pour les mâles.
Son espérance de vie est de l'ordre de 25 ans.
Son pelage à dominante rousse est réticulé ou tacheté de jaune.
Son ventre est blanc.
La tête porte deux petites cornes recouvertes de peau.
Elle est muette.
Pour la NASA, elle est le modèle idéal pour étudier l'effet de la gravité sur la circulation. Son cœur de 11 kg pompe 60 litres de sang par minute. Les phlébologues de la NASA ont copié son réseau sanguin pour réaliser la combinaison anti-G des pilotes de chasse et astronautes. Dans les artères du cou, tout un réseau de muscles annulaires aident en effet à hisser le sang jusqu'au cerveau. Dans les veines, les valvules, véritables soupapes, orientent le sang vers le cœur. Lorsque l'animal baisse la tête au sol, les valves de la jugulaire sont fonctionnelles et empêchent le sang de retomber vers le cerveau. La veine jugulaire de la girafe est la plus longue et la plus droite du monde animal et possède 9 valves. En 1993 à Vincennes son endoscopie confirma que les constituants anatomiques d'une veine sont orientés en fonction de son axe d'aplatissement et donc qu'une veine a bien deux faces et deux bords. En bas des jambes où la pression est énorme, un système de capillaires sanguins très résistants, comparables aux nôtres, empêche l'œdème fatal.
Sa course
Lorsqu'elle court, elle va à l'amble, à l'instar du chameau ou de l'ours, c'est-à-dire qu'elle lève ensemble les deux pieds du même côté. En vitesse de croisière, elle court à 15 km/h mais peut accélérer à 50 km/h en prenant un curieux galop. Les pattes avant se lèvent ensemble mais largement écartées pour éviter l'entrechoc des sabots et de s'emmêler les échasses.
En fait sa technique unique de galop est facilitée par son long cou qui balance et crée l'équilibre, grâce à un petit muscle spécial qui le tire en avant.
Sa nourriture
La girafe se nourrit de feuilles d'arbre et ne broute ou ne s'abreuve au sol qu'en écartant les pattes de devant ou en pliant les genoux, après avoir bien inspecté les alentours, et lève souvent la tête entre deux gorgées, bien consciente de sa posture périlleuse.
Les acacias de la savane ont grandi pour échapper aux zèbres et aux antilopes, mais leurs feuilles les plus tendres poussent entre 2 et 6 mètres, ce qui constitue pour la girafe la hauteur idéale et sa niche alimentaire.
Elle a la langue la plus puissante, la plus coriace et la plus longue (54 cm) parmi les ongulés. Elle peut l'allonger pour atteindre les pousses les plus tendres entre les barrières d'épines d'acacias.
La girafe n'a pas d'incisives à la mâchoire supérieure. Elle saisit donc les pousses d'acacias avec sa langue, puis les guide entre ses lèvres, referme la bouche et tire la tête en arrière pour racler les feuilles grâce à ses dents du bas.
Certains acacias (Acacia drepanolobium) se défendent en hébergeant dans des galles des fourmis agressives du genre Crematogaster, à la morsure cuisante à la bouche et aux lèvres des girafes.
La girafe mâle
Le grand mâle parcourt les pâtures des femelles pour trouver une partenaire. Il tente de dominer ses rivaux en leur coupant le passage et en dressant sa tête le plus haut possible. Le combat éclate lorsqu'un rival refuse de baisser la tête, de laisser le passage, ou fronce la lèvre en sa présence.
Dans les combats de girafes, les mâles utilisent leur tête comme une massue, qui est lourde, cornue et bosselée. Ses cornes sont massives et dures comme de l'ivoire et sur son front pousse une excroissance osseuse, la corne médiane.
Les deux mâles se cognent jusqu'à ce que l'un d'eux abandonne. La tête d'un mâle de 15 ans pèse 10 kg de plus que celle d'un jeune adulte de 7 ans, ce qui lui permet de gagner à tous les coups, mais le perdant est rarement tué ou blessé à mort et ils ne se battent jamais à coups de sabots.
Une fois qu'un mâle a conquis une femelle, ses amours sont caressants et paisibles, avec beaucoup de coups de langues.
Le girafon (ou girafeau)
La girafe peut commencer à mettre bas dès l'âge de 5 ans. La gestation dure 15 mois. La mise bas s'effectue debout, donc le girafon tombe de près de deux mètres de haut. Il y a des risques que le girafon meurt à la naissance car il peut mal tomber et se briser la nuque, mais cela est rare.
À la naissance, le girafon mesure 2 mètres pour un poids variant de 40 à 80 kg. Les jambes sont plus longues que le cou et sortent les premières. Le cou est proportionnellement moins long que celui des adultes. Sur la tête deux touffes de poils noirs recouvrent les cartilages des futures cornes, qui se souderont avec les os du crâne. On peut noter que c'est un des rares animaux dont les cornes existent dès la naissance.
À la naissance la girafe n'adopte son petit que s'il est capable de se tenir rapidement debout et de stimuler la lactation. Au bout d'une heure il doit tenir sur ses pattes pour atteindre les mamelles de sa mère où il pourra se nourrir d'un lait très gras. Dans le cas contraire, elle l'abandonne ou même le tue.
La mère se fait comprendre de son petit, en le caressant avec le bout de son museau. Elle l'incite ainsi à la suivre et à la téter, créant ainsi le lien maternel.
À six mois, il approche les 3 mètres et à 7 ans il aura sa taille d'adulte avec un minimum de 5 mètres.
Le girafon grandit de 1 mètre durant la première année de sa vie.
Adulte et en bonne santé la girafe peut résister au lion. Elle le voit approcher de loin et peut d'une ruade lui briser le crâne ou les côtes. Aussi les fauves n'attaquent les girafes qu'en groupe en tentant d'en éloigner une des autres. C'est ainsi que trois girafons sur quatre se font tuer avant l'âge de trois mois.
Quelle saleté ces lions mais malheureusement c'est la loi de la nature...
Enfin voilà mes petites protégées...